“Twister” emprunte son titre à une chanson des Cranberries et travaille de façon radicale à l’effacement des frontières entre le rôle, l’image de l’artiste et sa vie privée. Elke Krystufek dégage de ce dernier segment une sorte d’énergie dévastatrice, un mouvement de tornade qui aspire et pulvérise les temporalités et les territoires. C’est le propre de la libido de hanter l’histoire et la géographie, de dessiner des cartes du monde. C’est le propre de ce travail de hanter ses propres fondements et de creuser d’autres lignes, à même la peau.